Au 13e siècle, l'ensemble de l'Europe est soumise aux coutumes imposées par le système féodal. Ainsi, un royaume est divisé en multiples territoires et villes possédant chacun un certain degré d'autonomie. Généralement ils sont gouvernés par un noble (prince, baron, comte, etc.) qui possède de nombreuses prérogatives : jouissance des richesses du territoire, administration de la justice, collecte des taxes et d'impôts et parfois une monnaie ou un système de mesure qui lui sont propres. Le noble a le devoir de protéger la population peuplant son fief, notamment en construisant des châteaux et en entretenant une armée.
Ce noble est vassal du roi (ou de l'Empereur) qui est son suzerain. Ce même vassal peut avoir lui-même des vassaux qui possèdent des fiefs sur son territoire. Le vassal doit fournir des combattants à son suzerain quand il est en guerre selon des modalités pouvant varier. Le vassal peut aussi avoir à payer régulièrement un tribut à son suzerain.
Sur la carte ci-dessous, on remarquera : Que l'Aquitaine (Duché de Guyenne) appartient à l'Angleterre. Que le duché de Bretagne ne fait pas partie de la France. Que les Arabes sont toujours implantés dans le sud de l'Espagne (Royaume de Grenade). Que le Royaume de Sicile ne fait pas partie du Saint-Empire dont il est séparé par les États Pontificaux. Que Gênes et Venise sont des républiques indépendantes.
Cette carte représente approximativement l'Europe au 13e siècle. Chaque entité était morcelée en plusieurs sous-entités plus ou moins autonomes (duchés,baronies, comtés, villes, républiques, etc.) Les frontières se déplaçaient régulièrement au gré des conflits toujours présents.
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