Au Moyen-âge, la péninsule italienne est divisée en trois grandes zones : le Royaume de Sicile au sud, les États de l’Église au centre et une mosaïque d’entités au nord. Traditionnellement, ces entités (villes ou territoires) étaient vassales de l’empereur et du pape.
Dès le XIe siècle, des villes du nord de l’Italie s’affranchirent de la tutelle de l’empereur et de celle du pape. Elles élisaient alors leurs gouvernants et administraient leur propre justice. L’administration était confiée à des consuls élus représentant le peuple. Issus, au départ, de l’aristocratie, leurs mandats étaient renouvelables. Ces villes étaient sujettes à des conflits internes, dus à des rivalités économiques ou entre grandes familles.
Les républiques de Gênes et de Venise devinrent de grandes puissances maritimes qui tentaient de contrôler le commerce en Méditerranée en ouvrant des comptoirs ou en s’appropriant des territoires dans les Balkans et en Asie Mineure.
L'Italie au XIIIe siècle
Naturellement les frontières des territoires se modifiaient constamment. À l'intérieur même d'une république, certaines villes pouvaient posséder une certaine indépendance.
(Carte tirée de Wikipedia et modifiée par l'auteur)
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